L’investissement immobilier est l’un des plus traditionnels et offre différentes manières de le mettre en pratique, même si vous ne disposez que de quelques euros. Nous vous expliquons toutes les clés à prendre en compte si vous envisagez de transformer votre épargne « en briques ».
Malgré la forte crise provoquée par la fameuse « bulle », le marché immobilier français continue d’attirer de nombreux investisseurs en raison des avantages qu’il offre, même s’il ne faut pas oublier que, comme tout investissement, il comporte également des risques.
Examinons certains de ses avantages, tout d’abord, il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste : c’est un métier assez simple à appréhender, qui ne nécessite pas de connaissances approfondies ni une grande expérience. De plus, il s’agit d’investissements dans des actifs corporels, qui augmentent le patrimoine familial et peuvent être hérités.
Il ne faut pas oublier que lorsque le bien est utilisé à des fins de location – ce qui est l’un des moyens les plus courants de rentabiliser l’investissement – il existe des avantages fiscaux, par exemple en matière d’impôt sur le revenu des personnes physiques, ainsi que des déductions fiscales spécifiques au Communautés autonomes.
C’est un marché avec une volatilité moindre que les autres investissements, et il offre une double rentabilité : la location (si cette destination est choisie) et la revalorisation dans le temps, surtout sur le long terme. Même s’il ne faut pas perdre de vue que la valeur de l’immobilier n’est pas à l’abri d’une chute, comme cela s’est effectivement produit après la crise de 2008.
Un autre avantage est la demande forte et croissante de locations, notamment dans les grandes villes, qu’il s’agisse de logements habituels et permanents ou de logements de courte durée destinés au tourisme.
Et un autre point en sa faveur est qu’aujourd’hui il s’adapte à tous les budgets et à toutes les possibilités. Traditionnellement, il fallait disposer d’un capital initial important. Mais il y a quelques années, une nouvelle façon de participer à des projets de promotion immobilière est apparue, en commençant avec seulement 50 euros d’investissement. Il s’agit du crowdfunding ou financement collectif, que nous verrons plus loin.
Selon le projet, la méthodologie, le type de propriété, la zone, la destination et le niveau de risque – entre autres variables – la rentabilité offerte par l’investissement immobilier peut varier de 3% à plus de 10%.
Les différentes manières d’investir dans l’immobilier
La première chose qui vient à l’esprit lorsqu’on parle d’investissement immobilier est sûrement l’achat d’un appartement à louer. Mais selon l’usage et la destination, il existe plusieurs types de biens : résidentiels (pour résidence habituelle ou pour tourisme) ; commercial (bureaux, locaux) et industriel (navires, usines, fermes, etc.). Vous pouvez également investir dans des terrains et des places de parking .
En revanche, on peut différencier plusieurs stratégies d’investissement et moyens de le rentabiliser.
Acheter pour louer : c’est la manière la plus classique d’investir en immobilier. En général, cela implique un revenu constant, mais il existe certains risques et inconvénients à prendre en compte, comme la perte d’APL.
Louer comme hébergement touristique présente une rentabilité plus élevée, mais exige un investissement de temps ou de ressources dans la gestion.
L’achat en prévente offre généralement des prix inférieurs au marché, ce qui augmente la rentabilité potentielle lors de la revente.
Le “flipping” implique l’acquisition de biens anciens, en mauvais état ou ayant des problèmes juridiques, pour les rénover et les revendre à court terme avec une plus-value.
L’achat et la vente impliquent l’acquisition d’un bien en attendant son appréciation pour le revendre, générant ainsi une rentabilité à long terme avec des impôts et autres frais.
Les fonds d’investissement immobilier investissent directement dans des biens locatifs ou indirectement dans des entreprises du secteur, offrant une gestion professionnelle, un investissement initial modeste et une liquidité garantie.
Les SIIC (Sociétés d’Investissement Immobilier Cotées) sont des sociétés qui achètent principalement des biens immobiliers à des fins locatives et distribuent environ 80 % de leurs dividendes aux actionnaires, nécessitant un faible investissement initial et offrant un revenu sans nécessité d’achat ou de possession de propriété.
Le financement participatif immobilier, réglementé par la CNMV, permet aux investisseurs de financer des projets immobiliers avec de petits montants, offrant ainsi la possibilité de générer des revenus passifs.
Le crowdlending, similaire au financement participatif, se concentre sur le prêt d’argent aux promoteurs immobiliers ou aux particuliers pour leurs hypothèques, offrant également des investissements minimes et une gestion simplifiée.